« Le développement des technologies et la généralisation des smartphones ont donné au phénomène préexistant du partage un essor inouï, créant une tendance appelée « économie collaborative » ou « sharing economy ». La question de son encadrement juridique est une priorité, permettant, d’une part, la prévention et la sanction de comportements illégaux, et, d’autre part, un contrôle par l’État des activités exercées et des revenus générés.  Pascale Hébel, directrice du département consommation au Centre de Recherche pour l’Étude et l’Observation des Conditions de vie, parle d’un « phénomène de mise en liens des consommateurs entre eux pour consommer » (Ministère de l’Économie et des Finances, Cafés économiques de Bercy, La consommation collaborative, un phénomène durable ?, 26 décembre 2012), alors que Antonin Léonard, fondateur de Ouishare, évoque une « explosion des formes traditionnelles de partage, troc, échange, location ou de don rendue possible par les nouvelles technologies et le web collaboratif ou 2.0 » (http://www.eco-sol-brest.net/Quelles-definitions-de-la.html).  L’économie collaborative n’a pas fait l’objet de définition juridique et recouvre principalement cinq secteurs clé de l’économie, à savoir, le transport, l’hébergement, la finance, les services à la personne et les services aux entreprises.  On distingue également les activités lucratives du bénévolat, les plateformes se rémunérant sur la base de commissions sur transactions (Uber, Airbn, Pippipyalah), de celles qui vendent des encarts publicitaires (Avito), ou des services complémentaires payants, certaines plateformes fonctionnent comme une place de marché (Maroctroc, Avito) tandis que d’autres proposent un service intégré (Carmine, Uber).  L’ensemble de ces activités devrait générer, en Europe, 570 milliards d’euros de transactions d’ici 2025, contre 28 milliards d’euros aujourd’hui et un chiffre d’affaires de 83 milliards d’euros d’ici 2025, contre 4 milliards aujourd’hui. (https://www.pwc.fr/fr/espace-presse/communiques-de-presse/2016/septembre/economie-collaborative-prevision-de-83-milliards-d-euros-ca.html)  Autant dire qu’il s’agit d’un modèle économique qui s’impose progressivement et qui nécessite, de ce fait, une régulation des pouvoirs publics. » Pour en savoir plus : Retrouvez l’article dans son intégralité dans LexisMa , revue Droit et Stratégie des affaires au Maroc

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