Les clauses de non concurrence peuvent être prévues dans les contrats commerciaux ou dans les contrats de travail.
Clauses de non concurrence dans les contrats de travail
La clause de non-concurrence est une clause insérée dans le contrat de travail. Elle vise à limiter la liberté d’un salarié d’exercer, après la rupture de son contrat, des fonctions équivalentes chez un concurrent ou à son propre compte. Pour être valable, la clause doit respecter certains critères.
La clause a pour objectif de protéger les intérêts de l’entreprise et ne doit pas avoir pour objectif d’empêcher le salarié de trouver un emploi ailleurs.
La clause de non-concurrence doit répondre à certains critères cumulatifs qui conditionnent sa validité :
- La clause doit être écrite dans le contrat de travail
- La clause doit être limitée dans le temps
- La clause doit être limitée dans l’espace
- Elle doit viser une activité spécifique
- Elle doit avoir une contrepartie financière
Le non-respect d’une clause de non-concurrence par le salarié entraîne l’annulation du versement de l’indemnité compensatrice. De plus, le juge peut condamner le salarié au versement de
dommages et intérêts.
Clauses de non concurrence dans les contrats commerciaux
Les conditions de validité de ces clauses sont prévues à l’article
L.341-2 du code de commerce.
En matière commerciale, la clause de non-concurrence vient limiter la liberté d’entreprendre. Elle interdit à une partie d’exercer une activité qui viendrait directement concurrencer l’activité de la société concernée pendant ou post contrat.
Les conditions sont les suivantes :
- Proportionnalité aux intérêts légitimes de la société bénéficiaire
- Porter sur les services concernés par le contrat et en concurrence avec eux
- La clause doit être limitée dans le temps et / ou dans l’espace
- Durée maximale d’un an
La violation d’une clause de non-concurrence dans un contrat commercial donne lieu aux sanctions prévues par les parties dans le contrat. Le juge peut également interdire la poursuite de l’activité illicitement exercée. La clause de non-concurrence permet à celui qui en bénéficie de ne pas avoir à apporter la preuve d’une faute ou d’une déloyauté de son cocontractant. Il lui suffit d’établir que ce dernier a exercé une activité qui lui était interdite par la clause.